Les coûts de l’incompréhension de langage dans l’économie

On estime aujourd’hui à plus de 7000 le nombre de langues actuellement parlées dans le monde sans compter les pays qui ont plusieurs dialectes officiels. Ainsi, dans un contexte économique mondialisé, on comprend aisément qu’avoir des salariés multilingues constitue un enjeu de taille pour les entreprises. Cela permet d’avoir plus d’opportunités d’affaires bien sûr mais aussi et surtout de faire des économies. Point sur les coûts de l’incompréhension de langage dans l’économie.

Multilinguisme : quel impact économique ?

En 2006, le rapport ELAN (Incidences du manque de compétences linguistiques des entreprises sur l’économie européenne) de la Commission européenne a mis en évidence que 11 % des entreprises ont perdu au moins 1 contrat. Et ceci pour la simple raison que leurs personnels n’avaient pas plusieurs compétences linguistiques. Après plusieurs études, le bilan du CEREQ, publié début 2016, conclut qu’il faut rectifier assez vite ce manque de compétences linguistiques dans les entreprises.

Grâce à toutes ces études, on sait désormais que le multilinguisme ou le plurilinguisme ont un impact économique. Ils vont en effet contribuer à la productivité et aux profits des entreprises. En France par exemple, la langue de travail est le français mais avec l’ouverture de l’économie et les nombreux partenariats commerciaux avec d’autres pays, l’anglais a fait son incursion dans l’entreprise. Et elle n’est pas la seule langue internationale importante ayant un impact économique. L’espagnol, l’arabe, le russe (très utilisé en Europe de l’Est)… ont également fait leur entrée dans les échanges commerciaux.

Les entreprises installées dans les pays non francophones qui désirent, par exemple, établir des partenariats en Afrique doivent maîtriser le français qui est la langue la plus utilisée pour les négociations commerciales. Ajoutons à cela que la maîtrise des langues locales est aussi importante pour pouvoir faire des affaires dans certaines régions du monde.

Au final, une entreprise sur six sera perdante à cause du manque de compétences linguistiques et de conscience culturelle. En Suisse, par exemple, la valeur économique du multilinguisme est estimée à plus de 10 % du PIB. Ceci pour la simple raison que les habitants sont en mesure de travailler facilement dans plusieurs langues, dans un grand nombre d’entreprises et d’organisations. De nombreuses entreprises comprennent et saisissent cette opportunité pour se démarquer et faire croître la valeur de leurs services ou produits.

Quelles solutions à la non-maîtrise de compétences linguistiques ?

Pour gagner des marchés à l’international, une entreprise peut tout simplement engager un traducteur-interprète afin d’intervenir sur ses éléments de communication. Mais cette solution n’est pas vraiment pratique dans un contexte d’ouverture de l’économie et de mise en place de partenariats internationaux.

Tout d’abord, c’est une solution qui peut s’avérer plus coûteuse pour l’entreprise, sans résoudre vraiment le problème sur le long terme. Un traducteur-interprète n’étant pas un membre actif de la société, il sera moins impliqué dans l’atteinte des objectifs. Les enjeux d’une entreprise sont mieux maîtrisés par un salarié.

Au-delà de cet aspect économique, il peut également avoir des incidences graves en matière de sécurité. Imaginons par exemple un mécanicien, dans l’aéronautique, qui ne comprend pas bien la consigne de son chef d’équipe en raison d’une mauvaise maîtrise de la langue dans laquelle ce dernier s’exprime. Cela peut avoir une incidence sur le réglage de l’appareil et par conséquent sur la vie des passagers lors d’un vol.

Il est donc recommandé aux entreprises de se tourner vers des solutions durables pour l’amélioration des compétences linguistiques de leurs salariés. C’est un moyen qui a l’avantage d’être peu coûteux tout en augmentant leur compétitivité sur le marché international. Par ailleurs, cela permet de fidéliser les employés qui verront leurs aptitudes professionnelles et personnelles accroître.

Depuis plus de 30 ans, chez Bright Language, nous accompagnons justement les entreprises de tout secteur et plus largement tous les acteurs socio-économiques pour développer et certifier les compétences linguistiques de leurs salariés (voir nos références). Grâce à des tests mondialement reconnus, nous leur offrons notamment la possibilité d’évaluer le niveau de langues de leurs collaborateurs de manière rapide, fiable et objective. Et donc, in fine, de mettre toutes les chances de leurs côtés pour faire croître leurs activités.

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