Comprendre les différents niveaux de langues CECRL

Lorsqu’on entreprend la démarche d’évaluer son niveau de compétences linguistiques ou celui d’une personne (collaborateur, étudiant…), il n’est pas toujours évident de bien comprendre le système d’évaluation et surtout la classification des différents niveaux. Bright Language vous explique tout !

Si pendant longtemps, la méthode universelle pour déterminer le niveau de compétences linguistiques d’une personne se fondait sur les critères génériques « lu, parlé, écrit », cette méthode a aujourd’hui évolué pour un système plus poussé et complet.

En effet, il faut désormais déterminer à quel point un individu est capable de comprendre un texte, quelle est sa capacité à s’exprimer dans une langue, les difficultés qu’il pourrait rencontrer (chercher ses mots) et enfin quelle est sa capacité à écrire cette langue tout en respectant les règles grammaticales et orthographiques.
Très rapidement le besoin d’harmoniser et de standardiser les méthodes d’évaluation des langues à travers le monde s’est avéré indispensable.

Le CECRL, la référence européenne

Le conseil de l’Europe a donc pensé et mis sur pied en 2001 le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues en abrégé « CECRL ». Ce document définit les différents niveaux de maîtrise d’une langue étrangère.
Le CECRL classe les savoir-faire dans différents domaines de compétences qui sont susceptible de favoriser la mobilité éducative et professionnelle. Cette nouvelle méthode de classification a donc pour but de repenser les objectifs et les méthodes d’enseignement des langues.

Il faudrait souligner qu’il ne s’agit en aucun cas d’un manuel ni d’un référentiel de langues mais d’un outil ayant pour but d’identifier et définir les facettes théoriques de l’apprentissage d’une langue. De ce fait, il a été pensé comme un outil qui fournit une base commune pour la conception de programmes, de diplômes et de certificats.

Le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues a donc permis de relever trois principaux niveaux de compétences linguistiques qui se subdivisent en deux sous niveaux chacun allant de l’utilisateur élémentaire, l’utilisateur intermédiaire à l’utilisateur expérimenté qui sont respectivement le niveau A, le niveau B et le niveau C.
Ainsi, nous avons :

– Le niveau A « l’utilisateur élémentaire » : il est subdivisé en trois sous niveaux d’évaluation dont un non officiel et deux officiels.

  • Le niveau A0 : ce niveau n’est pour le moment pas officiel car non reconnu par le CECRL. Il désigne un cas assez rare d’individus n’ayant pas eu connaissance de l’existence d’une langue. Ils ne l’ont donc jamais appris et jamais employée, même pour de simples expressions quotidiennes comme « bonjour ou au revoir ». Ce niveau est utilisé indépendamment de chaque centre de formation linguistique.
  • Le niveau A1 : également appelé niveau introductif ou de découverte. À ce niveau, l’utilisateur est capable d’utiliser de simples expressions familières, comme “bonjour, au revoir, merci”, il peut également se décrire (dire comment il s’appelle, où il habite etc.). Ici la conversation n’est pas encore fluide. Elle nécessite d’articuler les mots et de parler lentement autour de sujets simples. Il en va de même pour la lecture.
  • Le niveau A2 : ou encore appelé niveau intermédiaire ou de suivi. Ici, l’utilisateur est déjà capable d’écrire des textes simples comme des lettres, il est capable d’utiliser des expressions plus complexes ayant rapport avec son environnement direct, telles que la formation qu’il suit, ce qu’il a l’habitude de faire, etc. Il est également capable de lire des textes mais ces derniers doivent être simples comme par exemple des prospectus, des affiches. Il peut communiquer avec un interlocuteur en échangeant des informations simples et précises et est aussi capable de comprendre une conversation même s’il n’a pas les mots justes pour la prolonger.

– Le niveau B « l’utilisateur indépendant » qui comporte deux niveaux :

  • Le niveau B1 : on l’appelle également le niveau seuil. A ce niveau, l’utilisateur est capable de dialoguer longuement avec un interlocuteur même s’il peut lui arriver de chercher ses mots, il est capable en se servant d’un registre courant, de raconter une courte histoire, une expérience qu’il a vécue et comprendre des textes écrits. La compréhension des émissions soit radio ou programmes télévisés devient plus facile mais uniquement lorsqu’il s’agit de sujets le concernant tels que l’actualité…
  • Le niveau B2 : à cette étape, l’utilisateur a atteint un niveau intermédiaire. C’est-à-dire qu’il est capable de dialoguer spontanément et avec aisance face à un interlocuteur natif de la langue cible. Il s’exprime facilement sur une large gamme de sujets et peut y apporter un avis plus personnel et pertinent. Les textes complexes ne lui posent pas de problèmes car il est capable les lire et d’en comprendre l’idée générale (articles, magazine, autres..). Il en va de même pour les films et les conférences un peu plus techniques qu’il peut suivre plus facilement. Son écriture ne se limite plus à de simples lettres et l’utilisateur est même capable d’écrire des rapports détaillés liés à son domaine d’activité.

– Le niveau C « l’utilisateur expérimenté » : il se découpe également en deux niveaux.

  • Le niveau C1 : l’utilisateur est autonome à ce niveau linguistique car il est capable de lire et de comprendre facilement des textes littéraires complexes et d’y relever par exemple le registre utilisé, le style sémantique employé ainsi qu’un contenu implicite. De ce fait, lui-même est capable de s’exprimer en un registre soutenu adapté pour ses besoins professionnels notamment. Il est capable d’apprécier films et émissions sans effort. Participer à des débats en montrant sa maîtrise sur un sujet.
  • Le niveau C2 : c’est le niveau expert. Ici l’utilisateur a une maîtrise parfaite de langue cible. Sa capacité à restituer les faits et les arguments en les résumant de façon cohérente, se fait de manière naturelle. Il lit sans effort tous types de textes et est capable de distinguer les nuances des sens. Il participe naturellement à tout type de débat qu’ils soient de son domaine ou pas et est capable d’en dégager un argumentaire précis et concis.

Passer des tests de langues en pratique

Vous savez désormais comment les structures d’évaluation définissent le niveau de langue d’un candidat et surtout, selon quels critères. Concernant leurs modalités pratiques de passation, les tests de langues peuvent se dérouler de trois manières différentes :

  • au sein de centres agréés
  • en ligne
  • dans les locaux même d’une entreprise.

Chez Bright Language, l’intégralité de nos tests respectent le référentiel linguistique du CECRL mais pour évaluer encore plus finement le niveau d’une personne dans une langue donnée, nous allons encore plus loin.

Ainsi, nous avons conçus cinq tests en ligne dont les évaluations peuvent être adaptées aux besoins spécifiques de chaque structure. Par exemple, en prenant en compte le vocabulaire technique employé dans le secteur d’activité de l’entreprise.

Nos tests s’adaptent à un éventail très large de situations : de l’aide au recrutement à la mobilité en passant par l’obtention d’un diplôme ou encore l’intégration d’une université (comme par exemple pour s’inscrire dans une université au Canada).

De manière générale, chez Bright Language, nous nous efforçons de proposer des tests qui évaluent de manière juste et objective les capacités d’une personne à pouvoir utiliser une langue dans de nombreuses situations professionnelles (échanges au quotidien, par mail, en face à face ou par téléphone).

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